INFOS PRATIQUES

Entrée libre

Réservations :

  • par mail : scenesdavignon@gmail.com
  • par téléphone, à partir du 27 juin, du lundi au vendredi de 14h à 17h : 07 62 12 04 17


LE SOUFFLE D'AVIGNON

Cycle de lectures

Cloitre du Palais des Papes

Par les Scènes d'Avignon et le Festival d'Avignon


Samedi 15 juillet - 18h30

CHEVALERESSES 

Compagnie Francince & Joséphine
Texte Nolwenn Le Doth
Avec Nolwenn Le Doth, Anna Pabst et le chœur Arteteca

Il y a le grand-frère.
Et la petite sœur.
C’est une histoire de famille.
A la fois particulière.
A la fois terriblement banale.
C’est l’histoire d’un inceste.
Une histoire de lignée et de tout ce qui recommence.
Une histoire de société aussi et de tout ce qui recommence.
La bouche s’ouvre, le silence éclate, la parole s’impose nécessaire.
Et elle jaillit pour raconter :
Le combat d’une chevaleresse,
Les rouages d'une mécanique traumatique
L’urgence de sortir du tabou.
Raconter tout ce qui nous dépasse.
Et surtout tout ce qu’on peut dépasser.
C’est l’histoire de ce dont est capable.
Se relever.
Être libre


Mercredi 19 juillet - 18h30

ŒUVRER SON CRI

Compagnie Courir à la catastrophe
De et par Logan De Carvalho, Alicia Devidal, Marie Menechi, Sacha Ribeiro, Simon Terrenoir et Alice Vannier

Quelques artistes occupent un théâtre, fermé depuis quelques mois, qui doit être détruit et pourrait être remplacé par un parking. Ils ont en tête quelques précédents fameux : l’Odéon en 1968, le Teatro Valle de Rome au milieu des années 2010, la Volksbühne de Berlin en 2017.

Mais il n’y a pas de modèle absolu, pas de recette ; il faut toujours réinventer la lutte, pour l’ajuster aux conditions du présent. Alors ils tâtonnent, s’interrogent. À quoi le théâtre, comme lieu et comme pratique, peut-il servir ? À quel titre s’engager ? Au nom de quoi, et avec qui, et comment ? Comment devenir une force, faire exister autre chose, tenir dans la durée ? Ils essaient, et se fourvoient parfois. Calent, puis redémarrent. Ils inventent, un peu. Ils apprennent, beaucoup.
Au fond, ils réinvestissent, avec nécessité et courage, la vieille question, qui rebondit d’âge en âge : Que faire ?